« Je suis reconnaissant, cet honneur me fait plaisir. Mais ma satisfaction a toujours été de pouvoir dire que j'avais travaillé à un projet, que j'y avais participé. Ma satisfaction, je l'ai déjà. Je suis fier de l'avoir fait. Ce sont des dossiers pour le bien-être de la population, pour des gens qui sont dans le besoin. Pour ceux qui ont faim ou pour ceux qui sont en fin de vie », a réagi Jean-Paul Longchamps, qui fondait Construction Longer en 1980, à Sherbrooke.
Aujourd'hui, Construction Longer demeure une entreprise prospère, laquelle est présente, notamment, sur le chantier de la Cité du Parc.Président de la Chambre de commerce de Sherbrooke en 1990, M. Longchamps est ensuite passé au Comité de promotion industrielle de Sherbrooke, en 1994, organisme dont il est le président depuis cinq ans. En 2000, il cédait la présidence de Construction Longer tout en continuant d'être actif au sein de son entreprise, jusqu'à sa retraite définitive, en 2008. Depuis, il n'a pas chômé.
En mai 2011, dans la foulée d'une initiative de Louise Boisvert, présidente-éditrice de La Tribune, il s'associe à l'équipe de la Fondation Rock-Guertin, qui souhaite se doter d'un nouvel édifice.
Dans cette aventure, M. Longchamps ne s'est pas contenté de solliciter des dons et de déléguer des tâches à autrui. Il a lui-même mis la main à la pâte et a travaillé bénévolement pendant plusieurs mois sur le chantier.
« Ce n'est pas que j'aime solliciter les gens, mais quand c'est pour une organisation comme ça, je ne suis pas mal à l'aise de le faire. Pour la Fondation Rock-Guertin, j'ai ressorti mon sac à clous et mon marteau. J'aime mieux faire de la construction que jouer au golf. Quand je m'applique au golf, je n'ai pas de bons résultats!, lance-t-il. En construction, j'ai de bons résultats et j'en retire une satisfaction personnelle », constate Jean-Paul Longchamps.
Texte complet dans La Tribune de samedi.