Selon M. Harvey, la carte du premier ministre et l'émotivité autour du débat étudiant demeurent deux atouts de Jean Charest pour réussir à revenir de l'arrière dans sa circonscription et représenter les électeurs de Sherbrooke pour un cinquième mandat.
«Jean Charest peut encore remonter la pente. Ça va être difficile, mais c'est possible», estime M. Harvey
Ce dernier croit qu'une remontée du PLQ dans les sondages nationaux pourrait aider Jean Charest dans sa circonscription.
«L'effet premier ministre, puis la machine électorale libérale pourraient permettre à Jean Charest de remonter. Les gens devront faire le choix entre se priver d'un premier ministre ou laisser aller leurs émotions contre Jean Charest. La carte du premier ministre est un avantage à partir du moment où son parti est perçu comme celui qui pourrait former le prochain gouvernement. Présentement, au niveau national, personne ne sait qui va sortir gagnant de cette élection. Ça nuit à Jean Charest de ne pas être considéré comme le prochain premier ministre», estime le président de Segma Recherche.
Selon Segma Recherche, l'émotivité dans le conflit étudiant pourrait jouer en faveur de Jean Charest et l'aider à remonter dans les intentions de vote d'ici le 4 septembre.
«Si la crise étudiante reprend la pôle dans l'actualité et que l'émotivité remonte au point de ce que l'on avait en mai et juin dernier, je pense que ça pourrait aider Jean Charest. La position gouvernementale dans le conflit étudiant a été la planche de salut de Jean Charest», indique M. Harvey.
Texte complet dans La Tribune de vendredi.