Depuis la fermeture, les employés sont demeurés impayés pour les semaines travaillées et ils n'ont plus reçu leurs différentes prestations.
Malgré leur mécontentement, les employés n'excluent pas la possibilité de participer à un plan de relance de l'abattoir. Déjà, des négociations avaient été initiées à l'usine de Montréal pour convenir d'un plan de sauvetage avant que l'UPA ne mette la clé sous la porte.
Des concessions de la part des travailleurs, notamment au niveau du transfert d'opérations et des conditions de travail, sont envisageables, selon le président de la Section locale 1991-P des travailleurs et travailleuses unis de l'alimentation et du commerce, Mario Maisonneuve.
M. Maisonneuve dit que les travailleurs sont toujours prêts à participer à un plan de relance de l'abattoir, mais qu'ils n'y participeront pas tant que l'entreprise ne leur aura pas versé «leurs dus».
M. Maisonneuve affirme que les employés manifesteront pacifiquement.