Les deux aéroports régionaux, situés à une heure de route, mènent présentement des études pour offrir des vols commerciaux vers des villes canadiennes, américaines et des destinations soleil. Une partie des clients potentiels sont communs aux deux aéroports, qui travaillent pour l'instant en vases clos.
Lors de la dernière campagne électorale, le gouvernement Charest avait promis de réaliser le centre de foires de Sherbrooke, au grand dam de Drummondville qui caressait un projet similaire. Dans le dossier de l'aéroport, Jean Charest refuse de se mouiller en faveur d'un projet plutôt que d'un autre avant d'avoir reçu et étudié les dossiers.
Interrogé sur l'importance de relancer l'aéroport de Sherbrooke et d'y offrir des vols commerciaux, le premier ministre a affirmé que le projet sera étudié « avec beaucoup d'ouverture » de la part de son gouvernement. « L'aéroport est une infrastructure importante et on serait très heureux d'encourager et d'appuyer son développement », a-t-il souligné.
Pour Pierre Bélanger, directeur général de Sherbrooke Innopole, la région sherbrookoise « doit se réveiller » pour que ce projet se concrétise. Des entreprises lèvent le nez sur la région en raison de l'absence de desserte aérienne, rappelle-t-il. Selon lui, Sherbrooke a probablement une longueur d'avance sur Bromont parce que sa piste permet d'accueillir de plus gros avions.
À lire dans La Tribune de samedi.