Le premier rapport semestriel sur les incidents et accidents survenus dans le réseau de la santé et des services sociaux, rendu public mardi, démontre que près de 180 000 incidents et accidents ont été déclarés durant cette période de six mois.
Cependant, il s'agit de données partielles puisque plusieurs établissements - notamment le Centre hospitalier universitaire de Québec - n'ont pu fournir leurs données à temps, de sorte que l'on s'attend à ce que ces chiffres soient en hausse dans le prochain rapport.
Sur le total, un événement sur dix est classé comme un «incident», c'est-à-dire qu'il n'a eu aucune conséquence pour le patient et n'a présenté aucun risque.
Les deux tiers sont des «accidents», c'est-à-dire qu'il y a eu un risque et qu'il aurait pu y avoir des conséquences. Les accidents sont toutefois classés sur une échelle de gravité, et la moitié d'entre eux étaient de gravité mineure, qui n'ont finalement entraîné aucune conséquence.
Le quart des événements n'ont pas été classés dans l'une ou l'autre des catégories parce qu'au moment où ils ont été déclarés, il était impossible de déterminer s'ils auraient ou non des conséquences.
Les deux plus importantes causes d'événements sont les chutes (35 pour cent) et les erreurs de médication (30 pour cent), qui représentent à elles seules les deux tiers des événements rapportés.
Fait à noter: bien que les établissements aient l'obligation d'informer le patient de tout accident ayant des conséquences à son endroit, cette obligation n'a pas été respectée dans le tiers des cas par les hôpitaux, CSSS et CHSLD.
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