«Je n'ai qu'un seul regret, quitter une équipe avec laquelle j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler.»
Siégeant au conseil d'administration depuis 20 ans, il aurait complété sa huitième année à la présidence en avril prochain. «On a traversé des périodes difficiles comme celle de la vache folle. On a vécu des luttes épiques, des turbulences entre producteurs et transformateurs. Toutefois, aujourd'hui, les revenus nets des producteurs sont améliorés. L'intérêt des jeunes a augmenté. On constate le dynamisme des jeunes à l'endroit de la production laitière. Le taux d'abandon n'est plus que de 1 ou 2 pour cent», se réjouit Marcel Groleau.
Ce dernier se félicite que l'accès des jeunes à la production laitière soit maintenant plus facile notamment par la création de programmes permettant la mise en place d'une douzaine de fermes laitières annuellement chez les jeunes dont les parents n'évoluent pas dans ce domaine. Des quotas moins dispendieux constituent aussi un atout.
«Nous avons maintenant établi des champs de relation, de communication entre producteurs et transformateurs en développant de nouveaux marchés comme le yogourt ou les fromages fins et en établissant des intérêts communs. La dernière année a été exceptionnelle alors que la demande de lait a augmenté de huit pour cent.»