Rappelons que le projet de loi C-10 prévoit notamment des peines de prison plus sévères à l'endroit des mineurs et des trafiquants de drogue. M. Boisvenu ne digère pas la critique formulée par le chroniqueur Gilbert Lavoie, du Soleil, qui l'intimait de se faire élire s'il souhaite «nous forcer à modifier nos politiques».
«J'ai trouvé que cette affirmation est une atteinte au droit des citoyens. J'ai participé à la rédaction du projet de loi... Si on doit être élu pour avoir le droit de parole au Canada, il n'y a pas grand-monde qui pourrait parler. Qu'on me dise de me taire, je trouve ça blessant pour les victimes d'actes criminels.»
Le Sherbrookois indique qu'il s'est battu au sein de l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD) justement pour inciter les gens à s'exprimer. «Le silence, c'est la prison des victimes.»
Texte complet dans La Tribune de lundi.