Une table ronde impliquant un agent des services frontaliers et un membre du personnel politique, un ministre ou un député, ainsi que des acteurs socio-économiques de la région, se tiendra bientôt à la suggestion d'Ottawa.
On sait que depuis que le gouvernement fédéral a annoncé la fermeture du bureau intérieur local à Drummondville de l'Agence des services frontaliers du Canada, la contestation se fait vive.
Une lueur d'espoir est apparue cette semaine alors qu'une intervention du gouvernement fédéral a incité la Société de développement économique de Drummondville (SDED) à annuler à la dernière minute une conférence de presse devant annoncer une mobilisation d'envergure régionale.
«Le but de notre mobilisation était d'attirer l'attention d'Ottawa sur cette fermeture contestée au niveau régional et nous voyons d'un bon oeil que l'objectif a déjà été atteint. On nous a promis que nous aurions des nouvelles d'ici deux semaines. Après cela, nous verrons s'il y a lieu d'agir, mais il est positif de constater qu'ils sont prêts à nous consulter», précise le responsable des communications à la SDED Francis Jutras.
Outre la SDED, la Ville de Drummondville a déjà montré son désaccord en adoptant une résolution demandant à Ottawa de sursoir à cette décision. Le député bloquiste Roger Pomerleau avait soulevé les conséquences de cette fermeture, affirmant que «la décision d'Ottawa de fermer deux postes frontaliers au Québec, de réduire les heures d'ouverture à certains postes douaniers et d'en fermer d'autres, dont Drummondville et Granby, risque de se traduire par une diminution de l'activité économique dans les régions directement touchées. Les conséquences de cette fermeture auront un impact bien au-delà des frontières de la MRC Drummond puisque des gens des alentours, dont Richmond et Victoriaville, viennent ici se prévaloir de ces services», avait-il observé.