«Le maire n'était pas d'accord avec notre nouvelle orientation sur la gestion interne, qui rendait notamment plus stricte l'utilisation des services informatiques, et il était le seul. La nouvelle réglementation a été adoptée par tous les autres conseillers», a expliqué Mme Demers, hier, à La Tribune.
Appelée à commenter une rumeur voulant que la Sûreté du Québec avait dû intervenir le 1er septembre dernier, la mairesse suppléante a tenu à nier cette information. «C'est faux. Il est vrai que les policiers sont venus le 30 juin dernier, à la suite d'une plainte qui était non fondée et il ne s'est rien passé.»
Le budget d'abord
Il y aura donc élection à la mairie de Saint-Majorique. «Nous avons, selon la loi, quatre mois pour tenir cette élection. En attendant, nous serons occupés avec la préparation du budget. M. Rodier nous a quittés dans un moment fort de la planification municipale et nous allons tous mettre l'épaule à la roue pour compléter le travail qui nous attend», a-t-elle souligné.
Mme Demers, qui se dit non intéressée à la mairie sur une base permanente, déplore que l'emploi de maire est mal payé. «C'est du travail pour près de 30 heures par semaine pour 6000 $ par année. Je crois que M. Rodier n'avait pas réalisé tout le temps qu'il devait y consacrer . Je sais qu'il aurait dû y penser avant, mais le fait est que c'est parfois surprenant. La preuve c'est que ça ne se bouscule pas aux portes», a-t-elle fait remarquer.
Il a été impossible de joindre M. Rodier hier.
jean-pierre.boisvert@latribune.qc.ca
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