La réponse n'étant pas de ce monde, c'est la consternation, l'incompréhension et une intense douleur qui remplissaient les regards des parents que les proches étaient venus réconforter, épaules à épaules, solidaires, saluant une dernière fois le départ de deux des quatre jeunes Drummondvillois, de 18 à 22 ans, fauchés dans la tragédie routière du week-end dernier. Et bientôt suivra la colère qu'aucune musique ne saura apaiser, sinon celle du temps.
À l'intérieur de l'enceinte, le curé Roger Duplessis a d'abord laissé la parole à des amis, des membres des deux familles, pour témoigner leur affection envers les deux disparus, deux amis depuis l'âge de quatre ans, qui avaient en commun une joie de vivre contagieuse.
«Je me suis fait tatouer le 10-10-10 pour ne jamais oublier cette date», a dit l'un d'eux.
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