Essentiellement, en tout temps, un policier appelé sur les lieux d'un crime sera en mesure d'offrir sur-le-champ le service d'une intervenante du Centre d'aide aux victimes d'actes criminels (CAVAC
si la victime le désire. Une intervenante, disponible 24 heures par jour, sept jours sur sept, sera ainsi jointe via sa pagette et pourra se rendre directement sur place.
«Une étude du Centre de criminologie comparée de l'Université de Montréal portant sur 232 victimes d'actes criminels indiquait récemment que 60 % d'entre eux ignoraient qu'ils pouvaient avoir droit à un service pour les accompagner à travers le drame qu'ils vivent», a révélé François Roux, inspecteur chef de la SQ, division des renseignements et des enquêtes criminelles.
«C'est donc dire qu'un besoin se fait réellement sentir à ce niveau et le nouveau module d'assistance aux victimes que nous mettons en place en partenariat avec le CAVAC vient répondre à ce besoin. Le CAVAC a l'expertise pour ça», a-t-il ajouté.