Selon Denis Savoie, qui agissait à titre de président du comité organisateur depuis six ans, Drummondville ne sera pas la seule ville au Québec à laisser tomber.
«Plusieurs autres villes, a-t-il confié à La Tribune, n'organiseront pas non plus leur rassemblement annuel. Sur les 29 municipalités québécoises subventionnées l'an dernier, il en restera peut-être 15 cette année. C'est dommage, c'est décevant, mais nous ne sommes pas intéressés à continuer dans ces nouvelles conditions dictées par le gouvernement conservateur de Stephen Harper.»
Une source fiable a confirmé à La Tribune que Trois-Rivières, Amos et Baie-Comeau ne tiendront pas l'événement cette année alors que cinq ou six autres municipalités sont sur le point de se désister. Au fil des ans, la fête du Canada à Drummondville a toujours réussi à attirer plus de 10 000 personnes.