Les incriminés, qui font face à des accusations de séquestration et de voies de fait, resteront détenus jusqu'à mardi alors que se tiendra leur enquête sur caution servant à déterminer s'ils seront remis en liberté, avec ou sans condition. Le couple et la victime sont de la région de Valleyfield.
C'est vers 16 h 15, jeudi, que les policiers de la Sûreté du Québec ont reçu un appel provenant du motel situé sur le boulevard Mercure à Drummondville. «À leur arrivée sur place, ils ont découvert une femme mal en point qui a été conduite au centre hospitalier Sainte-Croix», a fait savoir l'agente Éloïse Cossette, de la SQ, qui a précisé que l'homme qui a été mis sous arrêt était déjà recherché par le service de police d'Ottawa.
Soudin n'a apparemment pas été un client facile pour le service de sécurité du palais de justice. Lorsque la juge Marie-Josée Ménard a demandé à faire comparaître les deux accusés en même temps, le préposé à la sécurité lui a rétorqué: «Il serait préférable Madame la juge de les amener séparément, nous avons eu un peu de misère avec lui». Effectivement, trois gardiens entouraient l'accusé quand il a fait son entrée devant le tribunal.
Un peu plus tôt, en arrivant au palais de justice, escorté par les policiers, l'accusé a cherché à intimider les photographes de presse qui l'attendaient. «Je veux pas voir un kodak», leur a-t-il lancé avant d'enchaîner «Prenez-moé, prenez-moé».
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