M. Tourigny, bien installé dans le quartier 6 depuis 14 ans, est en effet le dernier des élus drummondvillois à avoir fait connaître ses intentions politiques ces derniers jours.

«J'ai voulu prendre le temps des vacances pour laisser mûrir ma décision. J'ai 40 ans, j'ai deux jeunes enfants et mon travail (avocat) m'occupe de plus en plus. Après trois mandats, j'ai décidé qu'il était temps de passer à autre chose, d'autant plus que j'aurais difficilement été en mesure de me donner à 100 %», a expliqué M. Tourigny qui entend donner son appui à une personne qui se fera connaître sous peu.

«Je sais que celle-ci a l'intention d'annoncer sa candidature très bientôt. Il s'agit d'une personne bien connue à Drummondville qui saura, j'en suis certain, bien représenter le quartier St-Jean-Baptiste», soutient-il.

Quatre autres élus ont confirmé leur retrait de la politique municipale. Ce sont Jean Shooner (quartier 4), Gilles Fontaine (quartier 5), Denise Picotin (quartier 10

et Denis Chamberland (quartier 11). Quant à celle et ceux qui se lanceront dans une campagne électorale, ce sont la mairesse Francine Ruest Jutras («Pour un dernier mandat», a-t-elle dit), Mario Jacques (1), Roberto Léveillé (2), Jocelyn Gagné (3), Alain Martel (7), Yves Grondin (8), Pierre-Yvan Aubé (9) et Pierre Levasseur (12).

La période officielle pour déposer son bulletin de candidature est du 18 septembre au 2 octobre. En attendant, on peut obtenir sur le site Internet du Directeur général des élections du Québec (DGEQ) la liste à jour des candidats autorisés, sur laquelle on retrouve pour Drummondville les noms de Frédéric Veilleux (mairie), Nancy Guyon, Annick Bellevance, François Langlois, Guylaine Lavigne, Jean Vaillancourt, John Husk, Serge Bouchard et Vincent Chouinard.

On apprenait aussi, mardi, que Pierre Derouin, directeur général du Village québécois d'antan, annoncera cette semaine qu'il se porte candidat dans le quartier 6.

Selon M. Tourigny, plusieurs autres noms vont s'ajouter dans les prochains jours. «Il y a plusieurs personnes qui m'appellent pour obtenir des conseils. Je veux bien collaborer mais je ne veux pas devenir consultant en politique municipale», dit-il avec un sourire.