La famille de Sophie-Josée Morin veut s'adresser à Charest

La famille de Sophie-Josée Morin, cette jeune femme décédée sur la route 267 à Inverness, le 6 janvier, à la suite d'une embardée provoquée par un camion de déneigement mal stationné, entend s'adresser au premier ministre du Québec, Jean Charest et à la ministre des Transports, Julie Boulet, afin que l'on modifie la réglementation en lien avec l'enlèvement de la neige sur les routes secondaires.


Encore très amer, le conjoint de la victime, Pascal Neault, considère que la mort de sa compagne de vie a été causée par une série d'absurdités et que les normes qui régissent l'industrie du déneigement sont approximatives et laissent une place trop importante à la négligence.

M. Neault comprend mal pourquoi les camions utilisés pour le déneigement dans les municipalités ou sur les routes secondaires ne sont pas obligatoirement munis de flèches et de voyants lumineux, comme c'est le cas sur les autoroutes. Un tel équipement aurait probablement sauvé la vie de la conductrice.



La soeur de la victime, Linda Morin, s'acharne pour sa part sur le fait que les conducteurs de cette machinerie lourde soient payés selon le travail accompli plutôt qu'en fonction du nombre d'heures travaillées.

Elle estime que des camionneurs qui ne dorment que quelques heures par nuit lors de journées de tempête sont plus négligents et plus susceptibles de causer des accidents.

Cette dernière explique que dans le cas de sa soeur, le conducteur avait choisi d'immobiliser son camion entre deux vallons, à un endroit où il n'était pas visible sur une grande distance, afin de l'entretenir.

Mme Morin demande à la ministre des Transports qu'une formation en sécurité routière soit donnée obligatoirement à tous les employés affectés au déneigement et ce, annuellement.