«Les gens voient bien que c'est ridicule, affirme M. Komlosy. Surtout quand on sait que mon père, d'origine hongroise et non juive, a été, durant la Deuxième Guerre mondiale, fait prisonnier en Allemagne, où on l'a obligé à travailler dans des mines pendant plusieurs années.»
Certains de ces panneaux - une demi-douzaine environ - se trouvent près de l'intersection de la rue Notre-Dame et la rue St-Damase, à Drummondville, alors que d'autres sont situés sur la rue St-Damase, à la hauteur de la 13e Avenue.
Par ailleurs, le candidat libéral Jean Courchesne a été forcé de se rétracter après avoir prétendu que son adversaire était impliqué dans le stratagème «in and out» des conservateurs en 2006, consistant à faire payer des publicités nationales par les instances locales. Élections Canada n'a toujours pas approuvées ces dépenses, les jugeant illégales, et l'affaire est devant les tribunaux.
C'est par communiqué, jeudi dernier, que M. Courchesne a avoué sa faute: «Après avoir consulté mes conseillers juridiques, et bien que les révélations que j'aies faites le 29 septembre dernier avaient été faites sur la foi de témoignages que nous croyions crédibles, je prends la décision de me rétracter», a-t-il écrit.
«Je suis relativement satisfait de sa rétractation, bien qu'elle soit fait du bout des lèvres. Je doute de sa bonne foi et, de toute façon, toute cette histoire discrédite le candidat libéral» a réagi M. Komlosy.